// 06.2016
// 06.2016
Queue de lézard bleue
// 06.2016
// 06.2016
// 06.2016
// 06.2016
Tables à recueillir le morcellement du monde.
Georges Didi-Huberman, Atlas ou le gai savoir inquiet. L'Œil de l'histoire, 3
// 06.2016
// 06.2016
// 05.2016
There is a time in life when you expect the world to be always full of new things. And then comes a day when you realize that is not how it will be at all. You see that life will become a thing made of holes. Absences. Losses. Things that were there and are no longer. And you realize, too, that you have to grow around and between the gaps.
Helen Macdonald, H is for Hawk
// 05.2016
// 05.2016
// 05.2016
Session with Andie Wilkinson,
Moulin du Saut
// 05.2016
La pratique artistique n’est pas le dehors du travail mais sa forme de visibilité déplacée. Il sort l’artisan de « son » lieu, l’espace domestique du travail et lui donne le « temps » d’être sur l’espace des discussions publiques et dans l’identité du citoyen délibérant. (...) L’art est production, identité d’un processus d’effectuation matérielle et d’une présentation à soi du
sens de la communauté. La production s’affirme comme le principe d’un nouveau partage du sensible, dans la mesure où elle unit dans un même concept les termes traditionnellement opposés de l’activité fabricatrice et de la visibilité.
Jacques Rancière, Le Partage du sensible. Esthétique et politique, La Fabrique, 2000
// 05.2016
// 05.2016
// 05.2016
// 05.2016
// 05.2016
// 03.2016
VI. La philosophie du balai
L'autre jour, alors que j'exerçais cette belle activité dont les mystères sont loin d'être élucidés, je me permettais quelques pensées annexes à son sujet.
L'une d'elle consistait à considérer l'objet "balai" de plus près. Y aurait-il un instrument mieux adapté à l'action de balayer ou, du moins, pourrait-on penser de la même façon si l'on tenait le balai différemment ? Je me mis à pousser le balai devant moi loin du corps avec les deux mains pour voir l'effet escompté. Je découvrais que cette manière d'agir ne suscitait presque aucune pensée. Et que, sauf dans des cas un peu particuliers, elle était moins efficace que le mode de tenue classique. Je portais mon attention sur mon corps, la position de mes bras et de mon dos. Effectivement, me dis-je, je ne suis plus dans cette symbiose qui s'impose presque d'elle-même lorsque je tiens le balai aux côtés de mon corps. Si je le tiens droit, près de moi, il devient une partie détachée de mon corps qui agit grâce au mouvement des bras et des jambes. Et puis il y a cette cadence, ce rythme si absent lorsque je place le balai devant mon corps en excerçant une pression pour l'éloigner.
J'en conclus que le balai est essentiel non parce qu'il est balai mais parce que moi, et d'autres, nous en servons d'une certaine manière. Et dans la plupart des cas, cette manière est commune à tous. Il est plus rare de voir des balayeurs pousser le balai devant eux bien que cela se fasse. C'est une mesure extrême pour repousser loin de soi des objets et se débarrasser de choses dont on ne veut plus. Garder le balai à ses côtés indique au contraire un désir de rester proches, de guider ce petit monde de rebuts vers un lieu, de les accompagner vers leur fin. Dans ce cas, le balai devient un complice ou un partenaire qui éxécute une danse rituelle et, comme nous l'avons vu, sans doute universelle. C'est dans cet acte que se niche, me disais-je, la possibilité d'une pensée créatrice.
Edwige Wilson, Petit traité de balayage, 2012
// 04.2016
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// 04.2016
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Zorah, avril 2016
// 04.2016
// 04.2016
Session with Andie Wilkinson,
Hérons, avril 2016
// 04.2016
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Zorah, avril 2016
// 04.2016
Lucien, avril 2016
// 04.2016
// 04.2016
Session with Andie Wilkinson,
Hérons, avril 2016
// 04.2016
Session with Andie Wilkinson,
Bannac, avril 2016
// 04.2016
Dents de lait, photographie anonyme.
// 04.2016
// 03.2016
Session with Andie Wilkinson,
La Villette, mars 2016
// 03.2016
// 03.2016
Dans l’œuvre de fiction Thomas l’obscur, celui-ci décrit « l’étrangeté qu’il y avait à être observé par un mot comme par un être vivant » et à être sous son emprise comme si « les mots s’emparaient de lui et commençaient de le lire ».
Maurice Blanchot, Thomas l’obscur, 1950
// 03.2016
Session with Andie Wilkinson,
La Villette, mars 2016
// 03.2016
Session with Andie Wilkinson,
La Villette, mars 2016
// 03.2016
// 03.2016
André, mars 2016
// 03.2016
Impressions encres pigmentaires 29 × 24 cm encadrées,
linge de bain mouillé 50 x 100 cm,
Les quatre routes, mars 2016
Quand Bruno* pose sa question : où vont les objets qui n'ont plus d'usage ?, on pourrait répondre qu'ils vont normalement à la poubelle, mais cette réponse serait insuffisante parce que la question est métaphysique. Bergson posait la même question, et répondait métaphysiquement : ce qui a cessé d'être-utile commence à être, tout simplement.
Gilles Deleuze, L'image-mouvement
* dans Stroszek de Werner Herzog
// 03.2016
// 03.2016
// 03.2016
// 03.2016
// 03.2016
// 03.2016
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The earth can be infinitely divided, territorialized, framed. But unless it is in some way demarcated, nature itself is incapable of sexualising life, making life alluring, lifting life above mere survival. Framing is how chaos becomes territory. Framing is the means by which objects are delimited, qualities unleashed and art made possible.
Elizabeth Grosz, Chaos, Territory, Art
// Vidéo
Mars 2016
Il aimerait au moins être capable de dire : « J'ai fait un tas de tout ce que je pouvais trouver. » Mais dans les faits il s'éparpille.
K. Waldrop, Le vrai sujet
// Vidéo
Hortense, Lyon, fev. 2016
"Rien n'est Vrai, tout est vivant."
Edouard Glissant
// 02.2016
// 02.2016
// 02.2016
Ni durée ni mesure, projection, 2016
// 02.2016
// 01.2016
Collection personnelle
// 01.2016
// 01.2016
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